samedi 27 octobre 2012

Faisons nos courses ...

Maintenant que nous avons notre appart', nous pouvons faire un peu plus de "cuisine". Dans la chambre que nous avions à Tokyo, nous ne disposions pas du tout de coin cuisine, pas même un micro onde pour le café au lait du matin.
Ici, c'est très sommaire : une plaque électrique, un micro-ondes, un petit four, un petit frigo. Mais c'est suffisant pour faire de la cuisine rapide, pour deux.
Au japon, les combinis fleurissent un peu partout. Ce sont des mini supérettes où trouver les choses de première utilité. Il y a un grand choix de boissons, de gâteaux salés et sucrés, de bonbons, des plats composés pratiques et rapides à manger à l’extérieur comme des bentos, des onigiris (boule de riz fourrée au poisson, à l'algue, ...), des clubs sandwich, des salades, des ramens, ... 

Onigiris en haut, bento en bas. Plus loin les sandwichs et les plats.
Avec l'approche des jours froids, vient la mise en rayon des boissons chaudes! Cannettes de café, café au lait, thé, etc ... tout chaud! Les cannettes sont brulantes, rien que passer devant on sent la chaleur rayonner.
On peut également y acheter quelques produits de beauté, des magazines, des glaces, et d'autres trucs pratiques comme des piles, des chaussettes, des faux cils, et bien sur des cigarettes et de l'alcool. Et en cas de pluie, des parapluies bien sur !
Comme à côté de chez nous nous avons un "supamarket", nous pouvons remplir notre frigo et faire un peu la cuisine nous-même. Bon, les supermarchés d'ici n'ont rien à voir avec les nôtres. Ils ont la taille de nos supérettes mais on y trouve plus de choix. 
Par contre, il va falloir que nous fassions local : "Au Japon, fais comme les Japonais"!!!
C'est pas tout de suite que je vais pouvoir cuisiner des petits plats à la française ... on va devoir trainer dans les librairies quelques temps et se trouver un petit livre de recettes sympa.
Commençons facile, on va déjà prendre les trucs de base ici : de la pâte pour faire la soupe miso, du tofu, du daikon (gros radis blanc), des œufs, un quart de chou, des nouilles (soba et udon), du riz, des champignons, de la sauce soja, du gari, ... et des trucs plus classiques (pour nous ^_^ ) pour le petit déjeuner : du lait et du café en bric, du bacon, du pain de mie, du chocolat, des petits gâteaux, ...

Ce soir, j'ai fait vraiment facile : une soupe, des sashimis, un peu de riz, une petite salade et du tofu. Aaa et du thé aussi car le thé ... c'est bon pour la santé !!!! ^_^




On verra les prochaines fois ce qu'il sortira de bon de nos assiettes. Mais pour le moment, on mange bien, varié et sans se ruiner.


mercredi 24 octobre 2012

A bicycletttteeeeeeeeeee !!

Au Japon, vous n'aurez pas de mal à vous déplacer car les transports ferroviaires sont au top. Toujours ponctuels, toujours propres, peu bruyants car les japonais sont polis. Enfin bref, c'est l'opposé de chez nous.
Ceux qui seraient effrayer par la mission métro en sortant de l'aéroport, peuvent toujours prendre le taxi (si la distance n'est pas trop longue).
C'est une bonne solution rapport qualité/prix sauf si le chauffeur ne sait pas retrouver votre hôtel. Ici, les numérotations des rues se font en fonction de la date de création des bâtiments et non suivant le sens de la rue, comme chez nous. Et les rues n'ont pas de nom, excepté les grandes artères. Donc c'est la galère pour trouver un bâtiment si vous ne savez pas à quoi il ressemble, ni dans quel bloc il se situe à peu prêt.
Lorsque vous êtes à Kyoto, ville plate, pour un court ou long séjour la solution number one pour se déplacer tous les jours reste le vélo !! Et c'est flagrant, tout le monde possède le sien. Il était d'ailleurs écrit sur la devanture de la boutique où Céd a acheté le sien : " No cycle, no life in Kyoto" !!
Il est très facile de louer des vélos. En fonction des boutiques, les prix varient entre 500Y (5€) et 1000Y (10€) la journée. Les trottoirs sont super larges et tout est accessible. Rien de tel que de se balader en ville, de visiter les temples ou de faire les boutiques à vélo.
A partir de deux semaines, l'achat sera plus rentable que la location. Et comme nous sommes là pour un an, allons-y ... partons à la recherche de nos futurs bicyclettes !!
Nous avons fait les boutiques de notre quartier et regardé un peu sur internet. Il y a de tout, pour tous les goûts et dans tous les prix.

J'ai choisi un petit vélo marron choco, à 5 vitesses et Céd un grand noir, sans vitesse. Ici, les paniers placés à l'avant sont incontournables. C'est nécessaire pour poser son sac, ses petites courses, sa bouteille de thé ou d'autre chose, son appareil photo prêt à dégainer, son chien, un pot de fleurs, ... Bref, on y met tout et c'est bien pratique! Les japonais sont super balèzes en vélo. On a vu des mamans avec sièges enfants à l'avant et à l'arrière (avec les enfants dedans) faire du slalom entre les piétons!
Bref, après deux boutiques différentes, nous voici tous les deux les heureux propriétaires de vélos kyotoïtes !!! Et je dis bien propriétaires car les vélos sont immatriculés à nos noms. Lors de l'achat, les vendeurs ont collé les étiquettes avec des matricules sur nos vélos et ont rempli un formulaire. Un exemplaire est envoyé à la police et l'autre doit toujours être sur nous, en cas de contrôle.


A nous les balades le long de la Kamogawa (c'est la rivière de Kyoto), à nous les mollets d'acier et les crampes nocturnes. Faire du vélo toute la journée ça crève mais tout est si joli ici, autant en profiter !!!!

mardi 23 octobre 2012

Déclaration de logement

Après toutes ces festivités, nous commençons aujourd'hui les démarches administratives. En tant que résidents temporaires au Japon, nous avons l'obligation, comme les japonais, de déclarer à la mairie de quartier notre nouvelle résidence. Voilà donc notre mission du jour. 
Après avoir vérifié sur une carte où se trouvait la mairie de l'arrondissement de Sakyô, nous sommes partis avec notre bail et nos papiers d'identité pour mettre à jour notre situation. Après plusieurs kilomètres à pied nous sommes finalement arrivés devant un grand bâtiment moderne.
 
Nous entrons et regardons à quel guichet nous devons aller. Le bureau réservé aux étrangers est le n°4. Nous sommes immédiatement reçus par un agent administratif qui après quelques mots échangés entre nous, commence à nous parler en français. Il nous explique en japonais et en français qu'il suffit de remplir un formulaire avec notre nom et notre nouvelle adresse. Pendant ce temps, il vérifie nos passeports et nos cartes de résident sur lesquelles il écrit notre nouvelle adresse et appose un joli tampon. Puis, nous repartons après quelques minutes avec nos belles cartes tamponnées, en règle.


Il est finalement plus simple et plus rapide de s'enregistrer à la mairie que de s'acheter un téléphone portable (où on nous demande une tonne de documents, une personne japonaise à contacter en cas d'urgence,...). Avant de rentrer à tranquillement en train à l'appart', nous nous arrêtons manger dans un restaurant d'horumon de notre quartier que nous souhaitions essayer. Rendez vous au coin des gourmets pour en savoir plus ^^



lundi 22 octobre 2012

Festival des âges & Festival du feu

Un jour alors que nous étions en pause chez les Yamada, un représentant en fourrage pour vaches est venu déposer de la documentation pour le patron. Etant les seuls dans la salle commune, nous l'avons salué en japonais. Cette entrée en matière a du le rassurer car voici notre représentant qui commence à nous parler et à nous questionner sur notre situation. Il nous apprend alors que quelques jours après notre arrivée sur Kyôto se déroulera le Jidai Matsuri 時代祭 (Le festival des âges), un défilé en costumes d'époque.
Nous nous mettons donc en route ce lundi 22 octobre pour assister à ce fameux festival. L'origine de ce dernier remonte en 1895 lorsque la ville célébra l'anniversaire de la fondation de l'ancienne capitale impériale Heian-kyo 平安京 (l'ancien nom de Kyôto) en 794. C'est à l'occasion de cette commémoration que fut construit le Heian jingû 平安神宮 (le sanctuaire Heian) qui est une reproduction "réduite" du palais impérial du 8ème siècle. Ce dernier est dédié à l'empereur kanmu 桓武天皇 qui déplaça la capitale impériale à Kyôto et à l'empereur Kômei 孝明天皇 qui fut le dernier à y regnier. 
Depuis 1895, le jidai matsuri a donc lieu tous les ans, le 22 octobre, pour commémorer le jour du transfert de la capitale à Kyôto. Le défilé part du palais impérial 京都御所 pour rejoindre le sanctuaire Heian qui se trouve 4,6 km plus loin. Nous décidons alors de nous trouver une petite place libre sur la route de la procession afin de pouvoir admirer les 2 000 figurants qui vont déambuler dans les rues pendant plus d'une heure et demi. Les japonais étant prévoyants les meilleurs places libres (certaines en tête et queue de cortège sont réservées) ne le sont déjà plus, mais nous arrivons quand même à nous installer tranquillement sans personne devant nous (à l'exception d'un policier qui tentera d'être sur toutes nos photos...Gggrrr....). A 13h40, c'est parti!!! Nous allons remonter plus d'un siècle d'histoire de la ville en passant par les costumes de l'armée impériale de la restauration Meiji, les kimonos colorés des nobles de la période Fujiwara pour finir par le cortège de l'empereur Kanmu.




















Nous avons vraiment eu de la chance car le temps estival mettait en valeur les costumes, les chars et les cheveaux!!!
Un voyage dans le temps ça creuse toujours un peu! Nous avons donc pris notre déjeuner vers 15h30 sur les bords de la Kamogawa 鴨川 avant de repartir à pieds prendre le train qui nous emmènera vers notre deuxième festival de la journée.
Il s'agit du Kurama no hi matsuri 鞍馬の火祭 (Le festival du feu de Kurama). Celui-ci se déroule dans le village de Kurama qui se situe au nord de Kyôto à 30 minutes en train. Il est généralement recommandé de partir, si on le peut, avant 17h car après cette heure fatidique, la foule commence à s'aligner devant la gare afin d'aller assister aux festivités. Malheureusement pour nous, nous sommes arrivés trop tard et avons donc participé à allonger la file d'attente pour monter dans le train.


Mais comme nous sommes au Japon, les choses sont toujours bien organisées. Il y a donc une multitude d'employés de la compagnie ferroviaire, certains vendent les billets de train en plus des distributeurs automatiques, d'autres tiennent les cordes de la file d'attente, et enfin un dernier tient un panneau sur lequel est inscrit "Début de la queue pour le train à destination de Kurama", afin d'éviter les resquilleurs. Bref, après au moins 30 minutes d'attente à la queue leu-leu, nous montons dans un train où nous avons la chance d'avoir une place assise, car au moment du départ, le wagon ressemblait à une rame du RER A aux heures de pointes!!!
Lorsque nous arrivons sur place à la nuit tombée, le festival a déjà commencé et des braseros sont installés à intervalle régulier sur la route principale du village. Mais la procession commence à 20h00. Il s'agit d'un rite shintô dédié à la divinité Daimyôjin 大明神 qui fut déplacée du palais impérial à Kurama en 940. Durant la procession, des torches géantes enflammées vont être transportées à dos d'humains jusqu'au sanctuaire Otabisho お旅所 où d'énormes brasiers sont installées. Par la suite, un sanctuaire portable fait le tour du village avant de revenir à son point d'origine où de la musique et des dances sacrées clotureront les festivités.











Cette cérémonie est vraiment populaire et le village n'est vraiment pas grand!!!! La rue permet à peine à deux voitures de se croiser et des millers de curieux comme nous s'y sont regroupés. Bref, on est serrés et la police est débordée! Mais nous avons réussi à nous poster dans la cours d'une maison en compagnie de ses habitants qui nous ont gentiment proposés un banc d'où nous avons vu la procession jusqu'au sanctuaire. Puis, nous sommes rentrés en train après avoir rejoint à pieds la gare suivante en passant par les montagnes afin d'éviter la foule à la gare de Kurama. 

Après une telle journée nous avons particulièrement bien dormi!!!



vendredi 19 octobre 2012

En route pour Kyoto

Ce matin, nous avons bouclé nos valises, prit un dernier petit déjeuner avec nos hôtes. Le woof c'est terminé, nous quittons la ferme des Yamada et rentrons sur Kyoto.
On a de la chance, le temps est encore magnifique pour un mois d'Octobre. Le ciel est bleu et il fait chaud.
Nous montons dans le train, enfin dans le wagon car c'est un train à un wagon seulement ! 
Après une heure de trajet et deux changements de trains, nous voilà enfin arrivés à la gare de Kyoto.
On fera une visite plus tard, nous devons trouver où se situe notre appartement, nous avons rendez-vous pour la signature du bail à 15h.
14h00, nous avons trouvé la bonne adresse, reste plus qu'à attendre. Dans le quartier, il y a des petits isakayas un peu partout donc on se pose à celui juste à côté, comme ça pas besoin de courir le quartier avec nos grosses valises bien lourdes.

Après le repas, nous sommes montés à l'appart avec la fille de l'agence. Une fois le contrat lu et tous les papiers signés, nous voici les nouveaux locataires de ce merveilleux studio de 7 tatamis 1/2 (soit 16m²) !! Avec kitchenette, salle de bain, etc, ... le tout meublé!
Nous sommes ici juste un mois, le temps de faire toutes nos dernières démarches : s'enregistrer à la mairie, aller à la maison de la communauté internationale, faire les agences immobilières pour ce trouver un vrai appartement et ... se trouver un job !!!
Bref pour le moment, faisons un tour de quartier, voir ce qu'il y a de beau autour de chez nous.


 


Il nous faudra aussi nous rendre à l'office du tourisme pour voir les évènements organisés ses prochains mois à Kyoto.
Et faire du shopping car nous sommes partis avec nos vêtements d'été et mi-saison. 
Et l'hiver arrive! ;)

jeudi 18 octobre 2012

Des poteries de Wwoof

Pour notre dernier jour de congés de wwoof, nous avions décidé d'en profiter pour ne rien faire et se reposer, aller faire quelques photos macro et se balader à la cascade à 2km de la ferme.
Mais finalement, Kazu ayant elle aussi prit un peu de temps libre, elle nous a proposés d'aller en ville avec elle.
Nous sommes donc allés faire une visite touristique au supermarché! Rien de ce qu'ils ont dans leurs rayons ne ressemble à ce que nous avons dans les nôtres, ce fût une expérience très intéressante; surtout avec les explications de Kazu!
Comme la région est très connue pour ses poteries, nous avons souhaitez emporter comme souvenir un plat à Nabe. Kazu en souhaitant un également, nous avons fait plusieurs boutiques.
Mais comme les prix et les articles proposés ne lui convenaient pas, elle a appelé le boss pour qu'il lui donne l'adresse d'un de ses amis potiers.
Nous voilà donc partis chercher notre plat à Nabe à l'autre bout de la ville, en pleine forêt.
Arrivés sur place, le site est un peu comme la ferme des Yamada : plein de petites maisons en bois, des plantes et des fleurs partout et des poteries comme s'il en avait plu la veille et le jour d'avant, et le jour d'avant, et le jour d'avant, ...


Nous faisons notre petit tour tous les trois. Un gentil monsieur nous accueil et nous prit de ne pas hésiter à regarder. Ok! baa, on se balade alors ... Sa gentille femme arrive également puis ils discutent 30 secondes avec Kazu, lui demandent d'où on vient. Elle leur dit qu'on est français et qu'on travaille à la ferme des Yamada. Et là tout content, Monsieur nous dit d'aller voir derrière, qu'il y a plein d'autres poteries.
On fait le tour d'une des maisons et là ... OOOUUUAAAAAAAOOOUUUU c'est du délire, des caisses et des caisses, remplies de poteries, entassées sur le sol en plein air.

Des tasses, des assiettes, des plats, des services à saké, des chopes de bières, de toutes les couleurs et de toutes les tailles.
Elles ne sont pas vendues avec les autres, ce doit être les modèles des autres années ou bien il n'y a plus de place ailleurs ou on ne sait pas quoi.
Et sur quoi il rajoute : "Choisissez ce que vous voulez, c'est 1000Y le kilo."
On est resté figés à se regarder comme deux idiots. 10€ le kilo de poterie artisanale ??
On a dû passer au moins 40min à faire le tour des caisses, on n'a même pas tout regarder tellement il y en avait.
Il nous apporte des casiers pour mettre notre vaisselle. Passage sur la balance :  3kg700 !!! soit 3700 Y, donc 37€. On était trop contents. On a notre vaisselle pour l'année là !!
Madame, les emballe dans du journal et au passage rajoute des assiettes, des tasses, un plat ... c'est cadeau !!!
Puis avant de partir, elle veut nous offrir un thé! Bon, baa ok, on va pas dire non quand même, on est polis!! ^_^
On s'installe à table, dans une salle qui leur sert de salle d'exposition située dans une des maisons.
Ambiance traditionnelle avec le foyer à même le sol en bois brut, des tatamis dans une partie, le reste du sol en briques. Le plafond tient avec des poteaux en bois massif. Les portes sont en papier. Ça sent bon l’encens et le bois. Tout est super propre et il y a des poteries partout. Des statuettes de Yokais (démons japonais), des plats géants, des vases, de tonnes de trucs partout sans un grain de poussière.
Et Madame arrive, avec le thé ... et des assiettes de gourmandises.
On se regarde encore comme deux idiots, gênés. Monsieur discute avec un ami. Puis celui-ci nous pose des questions, on parle de la France et du Japon.
Puis Madame passe pour reprendre nos assiettes et nos tasses vides. Et revient 5 minutes plus tard, avec un autre thé différent et un bol avec du tofu frit pour chacun.




Au final, on a dû rester au moins une heure et demi à table avant de pouvoir prendre congés et rentrer chez nous, à la nuit tombée et le ventre plein.

Arrivés à la ferme, on a dû déballer 3 fois de suite nos trésors pour les montrer à tout le monde, puis les remballer. Notre histoire en a surprit plus d'un, ça nous a beaucoup fait rire. Céd demande si on peut les envoyer par la poste directement à Kyoto. Kazu nous dit que c'est 600Y pour cette taille de colis. Bon, baa, on se regarde encore comme 2 ronds de flan, on fait la conversion en euros ...Ca fait 6€ pour notre gros carton bien lourd ? Un truc de dingue !!! On a tout bien remballer, on y a ajouté le tanouki qu'on avait acheté la semaine dernière. On a bourré de papiers et de serviettes. Et voilà un bon gros colis bien lourd de poteries traditionnelles de Shigaraki!! Au final, avec la vaisselle que nous avons choisie, la vaisselle "cadeau" et le tanouki, le colis fait presque 10kg !!!
Après cette journée presque surréaliste, on espère juste que la poste ne nous livrera pas notre précieux trésor à la saint glinglin et en mille morceaux!
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